Le SPD remporte une étonnante, mais courte victoire ce week-end en Allemagne avec 25,7% des suffrages.
La CDU de la chancelière Merkel est sèchement battue et ne recueille que 24,1% des voix, tombant sous la barre des 30% pour la première fois en 60 ans).
Mais la désignation très probable du patron du SPD – Olaf Scholz – comme chancelier ne permet pas d’envisager une coalition gouvernemental capable de s’entendre sur un projet de gouvernement avant plusieurs mois. La « stabilité » qui a prévalu sous l’ère Merkel pourrait déboucher sur une paralysie temporaire durant les premiers mois de l’ère Olaf Scholz.
Il se trouve dès maintenant contraint de former une coalition qui devra réunir au minimum trois partis (dont les verts qui ont fait 14,8%, le FDP à 11,5%… pour atteindre 52%). Une alliance de la carpe, de la perdrix et du lapin, du jamais-vu depuis les années 1950 !