Alors que le CAC40 entame un nouveau trimestre, les perspectives ne sont pas réjouissantes… Les marchés vont-ils s’effondrer ?
Le CAC commence un nouveau mois et un nouveau trimestre, alors que l’inflation fait rage et que les perspectives de croissance s’effondrent – en tout cas, en Europe.
Un bien triste constat qui sera sans doute relayé par les publications du premier trimestre qui devraient débuter d’ici quelques jours.
Dans le même temps, le CAC40 se trouve confronté (et bloqué dans son avancée) par une série de résistances de moyen terme que nous suivons maintenant depuis plusieurs semaines. J’y reviens dans un instant avec la vue hebdomadaire.
Pour le moment, et à bien plus court terme, les projections dont je vous faisais part dans le dernier point hebdomadaire se sont vérifiées :
- « Au-dessus de la zone 6 400 points, on peut tenir les positions acheteuses ».
- « Au moins jusqu’aux 6 800 / 6 850 (qui représentera un point de short probable si le CAC y parvient) ».
Le CAC a fait un plus haut mardi dernier à 6 829 points (flèche fluo) et a commencé à corriger. Le « point dur » est confirmé.
Ça, c’est pour l’aspect purement technique de l’environnement dans lequel il évolue.
Le « game changer », ce qui déterminera la suite des évènements, sera bien entendu la façon dont les choses évolueront en ce qui concerne le conflit russo-ukrainien. Mais aussi, plus proche de nous, à savoir si nos élites et autres stratèges de haut vol décident de se priver eux-mêmes d’une ressource stratégique vitale pour nos économies : le gaz russe.
Auquel cas, on parlera rapidement de récession – ce qui, sauf coup de baguette magique dont les banques centrales ont l’habitude – devrait porter le coup de grâce aux marchés.
Bref, à court terme, les conclusions de la semaine dernière sont confirmées et restent pour le moment identique à celles de la semaine précédente (résistance zone 6 800 / 6 850 points, tant que la zone des 6 400 points tient, pas d’alerte pour le moment).
Auxquelles je rajoute :
- Tant que l’on reste entre ces deux bornes, le CAC ne pourra pas mettre en place une réelle tendance autre que sur des unités de temps courtes.
- S’il arrive à s’extraire de ses résistances, ce sera sans doute parce que le conflit Ukraine/Russie aura trouvé une issue. Dans un premier temps, le CAC devrait réagir positivement. Ce qui nous donnera l’occasion de le shorter proprement – avec un bon ratio de risque rendement (mais pour le moment, nous n’en sommes pas là).
Pour bien visualiser la zone des résistances de long terme auxquelles le CAC40 est actuellement confronté, je vous propose cette vue hebdomadaire.
Deux résistances que nous avions déjà évoquées s’y recoupent :
- La première (nommée R.O ‘R’) a été plusieurs fois résistance, puis support, puis maintenant une nouvelle fois résistance. Mais attention : les impacts (multiples petites flèches rouges et vertes) sont extrêmement précis depuis sa première apparition, en 2018.
- La seconde est l’ancien support (‘S Canal’ sur le graphe) devenu résistance du canal haussier débuté au printemps 2020.
J’ai placé un zoom sur les dernières bougies hebdomadaires, pour que l’on puisse bien se rendre compte de la façon dont les « snipers » que sont les grosses mains contrôlent le CAC : regardez les impacts (flèches jaunes) sur les segments de ces deux résistances – c’est bluffant, non ?
Il est probable que les grosses mains essaient de tenir le marché, jusqu’à ce que la situation géopolitique trouve une solution – ou que l’Europe plonge en récession.
Bon week-end,
Gilles,
Si on a quelques économies , que doit on en.
faire? Petites retraites, 2 maisons de 100 000 euro chacune?
Doit on acheter de l’or avec les économies, au 2 avril
Merci