Le CAC40 « GR » avait raté la cible des 18 000 pour 1,34 point d’indice (soit 0,007%) le 10 mai… trop rageant !
Les « algotraders » ne pouvaient pas rester sur cet échec : ils profitent donc de l’absence de tout « market mover » et de volumes d’échanges totalement indigents pour mettre un petit coup de pression à la hausse, et inscrire le score des 18 000 pour le symbole (et 18 056,7 devient le nouveau plus haut absolu).
Le CAC40 « PX1 » bat également un record de 20 ans à 6 410… et ce score à été inscrit à 9h11 alors que les échanges n’avaient pas encore atteint 100 millions d’Euro.
Que penser d’un marché où n’importe qui peut faire « bouger » de 0,5% un indice -sans aucune « actualité » ni mobile concret- qui sert de sous jacent à des milliards d’encours notionnel (options et contrats) avec une mise de fond de quelques millions d’euros, le temps de fumer une cigarette ?
Il n’y a pas d’exemple depuis 33 ans (date de création du CAC40) de records absolus inscrits dans des volumes aussi faibles.
La fragilité d’une bulle se jauge également à l’épaisseur de ses parois : elles n’ont jamais été aussi arachnéennes !
On notera également la très symbolique disparition de l’indice VCAC du site EURONEXT Live depuis début janvier…