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La Bourse de Paris termine mal la semaine. Tout l’enjeu est de savoir si les 5 700 points seront ou non préservés, mais notre spécialiste de l’analyse technique Gilles Leclerc préfère ne pas faire de pronostics dans l’immédiat.

 

Encore un vendredi qui s’ouvre avec une gueule de bois, la faute, comme la semaine dernière, au marché obligataire, notamment américain, aux prises avec des tensions persistantes.

Au moment où j’écris ces lignes, un peu avant 10h, le CAC40 cède 0,9 %, qui plus est dans un positionnement graphique particulièrement délicat. Concrètement, à chaque fois que l’indice arrive au contact de la résistance (le segment oblique rouge sur le graphique ci-après) de son canal haussier, ça coince.

On a encore pu s’en apercevoir cette semaine, avec un nouveau contact… et un nouvel échec.

Il n’y a en réalité pas besoin d’indicateur technique pour pronostiquer le comportement du CAC40, et s’il n’y a actuellement que peu de marge à la hausse à court terme, en raison de la proximité immédiate de la résistance susmentionnée, il n’en demeure pas moins que tout va désormais se jouer du côté du marché des taux.

CAC40, cours, chute, 5700 points

Une confiance contre-productive

Pour l’heure, le patron de la FED Jerome Powell n’a pas su trouver les mots doux pour rassurer les marchés, et en affichant son optimisme quant à la santé de l’économie américaine, il a sans doute semé la pagaille… Les investisseurs ont en effet interprété ses propos rassurants comme une fin de non-recevoir à une intervention de la Réserve fédérale dans l’immédiat, y compris pour calmer les rendements sur les marchés obligataires.

Dès lors, je ne ferai pas de pronostic cette semaine et il va falloir attendre de savoir comment Wall Street analysera l’intervention de M. Powell pour se faire une idée de la suite. Dans l’immédiat, la réaction du marché semble épidermique sachant que déjà, la semaine dernière, le CAC40 était – une nouvelle fois – lourdement retombé sur le support des 5 700 points dans le sillage du dérapage des marchés de taux.

Il est probable qu’il revienne dans cette zone… Même cause, mêmes conséquences ?

En tout état de cause, comme la semaine dernière, je vous invite à ne pas surréagir à court terme. Tant que les 5 700 points tiendront, la mécanique de fond restera intacte.

Alors que la moyenne mobile 100 périodes (en bleu pointillé) va (elle aussi ?) rejoindre ce niveau des 5 700 points d’ici peu, les plus prudents pourront initier une couverture pour sécuriser les positions. Car au cas où la FED ne se bouge pas rapidement, les choses pourraient bien dégénérer…

Bonne fin de semaine à tous,

Gilles

 

 

Gilles Leclerc

Gilles a tout d’abord commencé dans la grande finance. Avec un MBA de la prestigieuse université américaine de Hartford, il a ensuite intégré la direction Financière IBM Europe et ensuite d’IBM Corporation (headquarters mondial). Puis, peu à peu, la passion boursière le gagnant, il s’est tourné vers les activités de trading. Cela fait maintenant 20 ans que Gilles trade sur les marchés et il se consacre exclusivement à cette activité depuis une dizaine d’années. Dès 2008, il fut l’un des premiers à pressentir les modifications profondes qu’allaient occasionner l’utilisation intensive des algorithmes sur les marchés financiers ; il a su s’adapter en mettant en place de nouvelles stratégies de trading répondant à ce nouvel environnement. Il créa donc son propre système de trading tout à fait spécifique et basé sur des concepts innovants. De façon à prouver la validité de son approche, il reste l’un des rares traders/analystes à poster régulièrement ses prises de position en « Live » sur un site d’Analyse Technique de renommée ( Univers Bourse ) où il partage l’intégralité sa méthodologie. Il intervient désormais dans La Bourse au Quotidien afin de partager son expérience et de proposer ses analyses et sa méthode au plus grand nombre.

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