L’indice phare n’est plus qu’à quelques encablures des 5 700 points. Il va désormais falloir la jouer serrée…
Petit retour en arrière, plus exactement à notre précédent « point CAC ». Vendredi dernier, l’indice de référence de la Bourse de Paris était toujours en tendance baissière de (très) court terme (cf. le canal bleu sur le premier graphique ci-dessous). Toutefois, « alors qu’un support (le rectangle vert « S ») est à présent tout proche, celui de la zone comprise entre 5 320 et 5 350 points, il faudrait, pour repartir avec un sentiment haussier, (qu’il) parvienne à franchir la résistance du canal baissier bleu de court terme », écrivais-je alors.
Eh bien c’est fait ! Ou plutôt le franchissement de ladite résistance était en train de s’opérer à l’ouverture.
Gardons bien en tête que ce graphique est de très court terme, en unité de temps quatre heures, mais aussi que le travail réalisé par les algorithmes est d’une extrême précision.
J’en veux pour preuve les – nombreux – impacts des prix sur les obliques du canal, représentées par de petites flèches blanches. Il y en a eu pas moins de quatre supplémentaires depuis notre dernier pointage, dont deux sur le support et deux sur la résistance, jusqu’au dépassement de celle-ci, illustré cette fois par la pastille jaune.
Bref, à ce stade, nous avons probablement affaire à un signal haussier sur cette vue de très court terme et la prochaine résistance se situe vers les 5 700 points (les petits pointillés verts). La bande de volatilité supérieure (l’« enveloppe » grisée) montre quant à elle que le CAC40 est actuellement en mode « range » dans une zone comprise entre 5 430 points (la borne inférieure) et 5 720 points (la borne supérieure). Toutes deux évoluent à l’horizontale et il s’agit précisément d’une formation de volatilité typique d’un marché en « range ».
Sur ce même graphique, il apparaît que l’indice opte pour un biais positif en retraçant son enveloppe de volatilité disponible. Toutefois, attention à ne pas s’emballer sur la seule base d’un signal de court terme et il va maintenant falloir être très attentif à la sélection de son horizon de trading, ou si vous préférez de prise de position.
Les 5 700 points, une zone cruciale
Regardez toujours sur quelle unité de temps vous gérez vos positions, sans jamais la perdre de vue, car en cadrant les choses avec un horizon de long terme (en l’occurrence mensuel), on observe la présence d’une zone de résistance (« R1 » + la pastille bleue) qui, je vous le donne en mille, se situe vers les… 5 700 points.
Or, si cette zone devait être atteinte, cela causera certainement pas mal de remous. Déjà très technique, le marché le deviendra sans doute davantage encore dans les semaines à venir, raison pour laquelle, au risque de me répéter, il faudra choisir soigneusement ses unités de temps d’intervention et s’y tenir. Quitte à prendre des positions au petit bonheur la chance en fonction de l’actualité…
Sans cette discipline de trading et un money management drastique en complément, des déceptions sont à craindre.
En clair et en décodé, si on se place sur l’unité de temps quatre heures, c’est-à-dire que l’on privilégie le trade de très court terme – voire l’intraday –, on peut effectivement tenter des achats de portée limitée, a priori jusqu’à 5 700 points.
Si en revanche vous êtes un investisseur de long terme et vous référez donc à la vue mensuelle, la proximité de la zone de résistance des 5 700 points n’offre aucun potentiel intéressant, sachant que le CAC40 n’est plus qu’à quelques points. Dans ce cas de figure, le mieux est de laisser porter ses positions en attendant de voir si ladite zone est franchie, ce que je crois possible, mais nous verrons cela la semaine prochaine.
Bon week-end à tous,
Gilles
