Quel scénario ! En cette veille de fin de mois de juillet, la Bourse de Paris a ouvert sur un gap à la hausse de 38 points (6 609/6 647) pour retracer les 6 666 points du 17 juin moins de deux minutes après l’ouverture (précisément à 9h01 et 6 secondes, soit 66 secondes).
Etonnant non ?
Sûrement un pur hasard… car trois minutes plus tard, l’indice avait reperdu 20 points à 6 646, le « plus bas » provisoire en ce 29 juillet.
Après une nouvelle poussée haussière des valeurs du luxe la veille (c’est le « top 4 » des achats prioritaires pour les « algos »), c’est le secteur aérien qui prend le relai aujourd’hui, avec +3% sur Airbus qui se montre prudemment optimiste pour 2022 (risque de nouveaux « variants » du Covid-19).
Pour 2021, Airbus estime pouvoir livrer 600 appareils (dont une écrasante majorité de monocouloirs A-320) contre 566 lors du précédent point d’activité trimestriel.
Airbus dévoile un bénéfice de 2,009 Mds€ au deuxième trimestre, contre une perte de 1,23 Md€ au T2 2020, alors que son chiffre d’affaires bondit de 70% à 14,177 Mds€… le groupe ayant enregistré une forte baisse de ses coûts avec la suppression de 15 000 postes en 1 an.