Le CAC 40 persiste et signe, l’indécision reste d’actualité. Et, malgré quelques accès de faiblesse, la latéralisation prévaut toujours. Rien de bien nouveau à se mettre sous la dent. De son côté, le DAX allemand ne nous dit pas autre chose, mais quelques signaux baissiers se font tout de même jour… Ce que l’on peut voir également sur le CAC GR. Prudence, prudence…
Rien de bien neuf depuis mes derniers écrits de la semaine dernière sur le CAC 40. Après avoir passé le gros de la semaine dernière en baisse, notre indice parisien a « sauvé les meubles » vendredi.
Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous (flèche verte), il a laissé une assez nette mèche basse d’essoufflement non loin de la borne basse de son large trading range horizontal de moyen terme.
Malgré plusieurs échéances à suivre cette semaine sur le front macroéconomique, chiffres de l’inflation américaine mercredi (CPI) et jeudi (PPI) ainsi que le compte-rendu de la BCE le même jour, il y a fort à parier que les sherpas de Wall Street tentent de maintenir la situation en l’état avec, en ligne de mire, la séance d’expiration trimestrielle de vendredi prochain.
Profitons donc de ce calme apparent pour aller voir ce qu’il se passe du côté du DAX allemand.
De l’indécision et quelques signaux baissiers
Ces derniers mois, l’indice allemand évolue dans une figure chartiste d’élargissement (visible avec les rectangles grisés sur le graphique ci-dessous).
Comme toutes les figures de compression de volatilité, ce genre de configuration illustre l’indécision des opérateurs quant au sens de sortie.
Afin de tenter d’extrapoler la lecture technique – et donc d’anticiper le sens de sortie –, on pourrait l’ »étendre » avec, cette fois, une formation en diamant visible ci-dessous.
En théorie, quand ce type de structure prend forme après une phase de hausse, elle a le plus souvent un rôle de retournement de tendance. En l’occurrence donc ici, des implications baissières.
Méfiance à court terme sur le CAC 40
D’ailleurs, en reprenant le cas du CAC 40, mais via cette fois le CAC 40 GR (Gross Return) – qui, comme le DAX, inclus les dividendes – on y voit le même genre de structure…
Avec des sommets descendants clairement identifiables depuis la fin juillet (cf. cercle rouge ci-dessus), c’est-à-dire des plus-hauts de moins en moins hauts, l’une des bases de la théorie de Dow (l’un des fondements de l’analyse technique) appelle à la méfiance à court terme.
A mon sens, gare donc à toute nouvelle incursion sous les points bas de vendredi dernier. Car, le cas échéant, cela validerait notre structure de retournement. Et, compte-tenu de la compression de volatilité qui découle du range actuel, si je ne me trompe pas, cela devrait aller vite…