BlackRock conforte sa position de premier gestionnaire d’actifs au monde, avec 9 000 Mds$ d’encours, un montant en progression de près de 40% sur un an… ce qui reflète assez fidèlement la progression de la capitalisation de Wall Street et des places européennes sur la période (du 31/03/2020 au 31/03/2021).
Mais une spectaculaire accélération des flux entrants (+172 Mds$) a été observée sur les 3 premiers mois de l’année, le montant le plus titanesque jamais enregistré au 21ème siècle: ce montant se compare aux +100 à +120 Mds$ de collecte enregistrée pour chacun des trois trimestres précédents (2020) : la barre symbolique des 10 000 Mds$ d’actifs pourrait être atteinte au rythme actuel avant fin 2021.
Le bénéfice ressort légèrement supérieur aux attentes, 1,2 Mds$ contre 1,15 Mds$ anticipé pour le premier trimestre (environ +50% sur 1 an), soit 7,77$ par action, contre 7,7$ attendu.
Et devinez quoi, son patron, Larry Fink – l’interlocuteur privilégié de Jerome Powell et cheville ouvrière des rachats d’actifs obligataires de la FED – se déclare « extraordinairement optimiste sur les actions » (on se demande bien pourquoi).
Et pour ceux qui évaluent mal ce que représente 9 000 Mds$, c’est l’équivalent du PIB de la Chine il y a 3 ans, c’est plus de 3 fois le PIB de la France en 2020… et 10 000Mds$, c’est environ 50% du PIB américain.