Le palier symbolique des 7 000 Mds€ (8 430 Mds$) a probablement été atteint ce vendredi : le « bilan » de la BCE (l’encours d’instruments financiers qu’elle détient) avait atteint 6 985 Mds€ mercredi, elle rajoute 4 Mds€/jour depuis mars dernier.
Son bilan représente désormais 68% du PIB de la zone euro contre 35% pour la FED (qui détient 7 100 Mds$, dont 6 Mds$ la semaine dernière), à parité avec la Bank of England et toujours à des années lumières des 130% de la Bank of Japan.
Mais au rythme actuel, la BCE aura comblé son retard sur son homologie nippone d’ici fin 2022… plus de la moitié du chemin est déjà accompli.
Pas très étonnant que Christine Lagarde se préoccupe de réguler les « cryptos » parce que celle de la BCE risque d’arriver un peu tard sur le marché.
Mais pour faire s’effondrer le Bitcoin (il dessine l’ébauche d’un double-top sous 41 000/40 000 $), plutôt que de prétendre le « réguler », il lui suffit d’annoncer que « l’argent magique » à la mode 2020, c’est bientôt terminé (je serai le premier à ne pas y croire) : la château de carte spéculatif s’effondrerait, le BTC étant de plus en plus illiquide, car détenu de plus en plus majoritairement par des « baleines »… et si ces derniers se mettent à encaisser leurs gains face à des Robinhood traders à 2 000 $, ça fera très mal.