Joe Biden vient de déclarer à l’instant que les personnes non-vaccinées sont un risque pour l’économie américaine. Les derniers chiffres compilés par la CDC (qui le conseille) démontrent que dans la plupart des Etats les plus vaccinés (>60% en global, >90% pour les « fragiles »), la proportion des hospitalisés est voisine de 50/50 entre vaccinés et non-vaccinés, donc le fameux « risque » semble également réparti entre les deux catégories.
D’où la tentation d’imposer une troisième, puis une quatrième injection… et ainsi de suite, ad vitam comme l’a reconnu lui-même Anthony Fauci, il affirmait neuf mois auparavant que la pandémie serait éteinte avec 60% de vaccinés.
Le Président concède que « certains américains puissent se sentir frustrés » : ne serait-il pas plus juste de dire qu’ils ont été abusés par de faux espoirs assénés de façon clairement péremptoire, avec désormais la perspective d’un abonnement vaccinal à vie ?
Mais Joe Biden ne fera bondir de leur chaise que les sceptiques du « tout vaccinal » puisqu’il propose de taxer -une grande première historique- les plus-values latente – ou « non réalisées » – des « riches » (le plafond des 400 000 $ de revenus par an déjà évoqué sera-t-il la frontière, où cela concernera-t-il les patrimoines boursiers supérieurs à 5 M$ ?).