Voici les éléments les plus sensibles de la conférence de presse de Christine Lagarde : le PEPP (Pandemic Emergency Purchase Program, lancé il y 1 an… enfin 1 an moins 1 semaine précisément) sera poursuivi jusqu’à fin mars 2022 au minimum.
Son enveloppe (1 850 Mds€) pourrait être redimensionnée (tout le monde pense à un objectif symbolique de 2 000 Mds€) et le rythme des achats mensuels va être significativement augmenté (par rapport à janvier et février) au cours des prochains mois.
En fait, la BCE est prêt à ajuster (à la hausse, cela va de soi) la taille de tous ses instruments
En fait l’accélération est déjà à l’ordre du jour depuis début mars et les records historiques qui s’enchaînent sur le DAX, le CAC40 « GR », et sont déjà le reflet.
Christine Lagarde était très attendue sur le sujet de l’inflation et elle balaye les craintes à ce sujet en estiment que les perspectives moyen terme demeurent inchangées (autour de +1,5% en 2021, +1,2% en 2022, +1,4% en 2023), à contre-courant des anticipations des marchés, et réaffirme que les taux demeureront nuls à négatifs tant que les prix ne dépasseront pas la limite des 2%.
Ce qui signifie des taux réels à -2% durant encore plusieurs trimestres.
La surprise vient de la révision à la baisse de la croissance du PIB dans l’Eurozone au 1er trimestre 2021 (+3,9% à fin 2021) puis en 2022, de 4,2% à 4,1% et seulement 2,1% en 2023 (prévision inchangée).
