Le dernier espoir d’échapper à une correction s’évanouit : la publication du « NFP » américain s’impose comme un non-événement.
Pas de « petit miracle », pas de « put Fed » qui sauve la situation… Le sell-off de jeudi soir débouche sur une cassure des principaux supports moyen terme par le biais de gaps de rupture sans équivoque.
Wall Street perd rapidement 1,5% (après 90 minutes de cotation) suite à la publication des chiffres de l’emploi, le CAC40 décroche de 2,5% vers 6.200 points (déjà !).
Le NFP est globalement conforme aux attentes avec 428 000 créations d’emplois en avril (le consensus était de 400 000).
Le chiffre de mars est révisé à la baisse de -3.000 et ceux de février de -36.000 (à 714 000).
Le taux de chômage se stabilise à 3,6%, le taux de population active décroit de 62,4 à 62,3%.
Une des composantes très suivie concernait le salaire horaire : il avance de +0,3% (à 31,85 $).
L’ambiance n’est pas meilleure sur les marchés obligataires, avec des T-Bonds qui se tendent de +5Pts, à 3,115%.