S’il est bien un titre qui illustre à quel point une situation de tension des valorisations sur fond de niveau d’endettement critique peut s’avérer explosive, c’est bien Altice (NL0011333752), la holding de tête de SFR.
Lors de la publication de ses trimestriels le 3 novembre, l’action a dévissé de -22,6% (la capitalisation d’Altice a fondu de -5Mds€) suite à la contre performance de SFR dans mobile (+16 000 abonnés, soit 20 fois moins que son concurrent Orange avec +320 000 au T3).
Depuis le début de la semaine, Altice perd 15% supplémentaires, dont -13% ce jeudi, à 10€, soit -38% en une semaine.
Les trimestriels de Vestas (DK0010268606) (leader européen des éoliennes) sont sanctionnés de -24%.
Aujourd’hui, Burberry’s (GB0031743007) chute de -13% à Londres. Certes, ce ne sont que des “cas particuliers”me diez-vous… Mais ce qui me semple le plus particulier, c’est que comme je l’anticipais, dès qu’un repli s’enclenche, il n’y a plus un acheteur (sinon quelques rares initiés qui rachètent leurs shorts).
On voit bien à quelle vitesse météorique se désintègre l’impératif buy the dips en cas de vents contraires : le principe qui s’y substitue est “ne pas chercher à rattraper le couteau qui tombe”.
2 commentaires
Nous ne récoltons que ce que nous semons….
Et en mode Adam & Eve. Cible sous 7 E ou sous 1 E ? M Drahi plus grand que Kerviel ?