Tous les voyants sont au vert pour TotalEnergies : en plus de publier des résultats impressionnants (19,5 Mds€ de profits en 2022), la compagnie pétrolière n’en finit pas d’enchaîner les records en Bourse, atteignant ainsi cette semaine son plus-haut historique avec une valorisation de 158 Mds€.
Ce n’est un secret pour personne : les éléments géopolitiques actuels, que ce soit la situation en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient et la possible entrée de l’Iran dans le conflit, ont propulsé le baril de pétrole à son plus haut niveau depuis fin octobre 2023.
En effet, en l’espace de trois mois par exemple, le Brent de la Mer du Nord a bondi de plus de 14 %, tandis que son homologue le WTI a gagné plus de 17 %.
Pour TotalEnergies cela veut dire mécaniquement plus de chiffre d’affaires et plus de rentabilité.
Avec un coût de l’ordre de 5 $ par baril, la major dispose de coûts de production très bas, parmi les plus faibles de toutes ses homologues européennes.
Avouez que cela permet à la société d’être une véritable cash machine, comme l’atteste sa généreuse politique de retour aux actionnaires, avec notamment ses rachats d’actions ultraprofitables.
En réduisant le nombre d’actions en circulation, le montant du profit par action augmente mécaniquement sans que les résultats aient forcément crû.
Ainsi, en l’espace d’un an, le nombre de titres en circulation a été ramené de 2,63 milliards de titres à 2,39 milliards… Et 2024 commence sur les chapeaux de roues avec des rachats d’actions de l’ordre de 2 Mds$ au titre du premier trimestre.
Il faut dire que la société française est coutumière du fait, dans la mesure où elle a lancé ses premiers programmes au début du siècle, avec le rachat de plus de 15 Mds€ de ses propres actions entre 1999 et 2004. Et depuis, cela a continué…
L’idée est de se rapprocher des pratiques des concurrents américains et britanniques, aussi bien en termes de dividendes ultracopieux que de rachats d’actions.
TotalEnergies : une stratégie qui paie
Mais la force de TotalEnergies, c’est bien évidemment de servir ses actionnaires, tout en continuant sa politique d’investissements industriels.
Prenons par exemple l’année dernière… Les investissements ont atteint quelque 16,8 Mds$, en hausse de 3 %, dont 35 % consacrés aux énergies bas carbone, et 34 % aux nouveaux projets pétroliers et gaziers…
D’ailleurs, les agences de notation plébiscitent la société, avec par exemple un relèvement de la perspective de la part de Moody’s de stable à positive. Cette décision tient compte de l’amélioration du portefeuille d’activités de production du groupe, mais également des progrès de sa stratégie visant à augmenter les revenus tirés du gaz liquéfié et de l’électricité. La note reste à A1, ce qui est vraiment très bon…
Même si l’année 2023 a été un peu moins bonne en termes de résultats, avec par exemple une baisse de 3 % du bénéfice net annuel, celui-ci reste solide à 21,4 Mds$, ce qui a permis au groupe de distribuer un dividende de l’ordre de 3,01 €.
Cours de l’action TotalEnergies. Source : Investing.com
Cela représente, même après la hausse actuelle, un dividende de 4,6 %…
Solide, vous avez dit solide…
trop bon pour le petit actionnaire que je suis et je ne peux que remercier les dirigeants de la société. Merci à vous.
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Le plus important actionnaire…ce sont les salariés ( dont certains ont largement fait grève !!!)
En accord avec cette publication qui ne peut que confirmer mon investissement personnel , assez conséquent en tant qu’ex salarié , en PEE et en PEA. Bonne continuation au groupe : à ses salariés , au management .
Madame monsieur bonjour je voudrais débuter en achetant du pétrole donc investir je debute mais pour commencer je voulais mettre 200 € en bourse de dépôt
La cotation de Total à New York aura plusieurs avantages : le titre prendra entre 15 et 30 % de plus pour se rapprocher de la valeur d’Exxon.
L’entreprise sera moins soumises à la pression des CSG et autres CRDS pour sa valorisation.
Mais le plus important Total trouvera plus facilement les capitaux nécessaires à un meilleur prix pour son développement. Ses investissements dans le renouvelable aux États-Unis bénéficieront de l’IRA