Quel suspense sur Atos ! La valeur a assurément donné des sueurs froides aux investisseurs ces derniers jours. Entre le départ très attendu de l’ancien PDG, les rumeurs de nationalisation et le risque d’augmentation de capital, le titre a enchaîné les replis et les rebonds. Dans ce contexte tendu, Mathieu Lebrun a tout de même permis à ses abonnés de sécuriser quelques gains, même s’il a de quoi nourrir quelques remords…
Dans l’intitulé du dernier débrief hebdomadaire envoyé à mes abonnés, je m’étais juré de ne pas avoir de regrets à propos de mes choix de trade sur Atos.
Pour autant, alors que la valeur alignait mardi une sixième séance consécutive de hausse depuis son creux du 23 octobre (cf. rectangle jaune ci-dessous), je ne pouvais m’empêcher d’y songer.
Revenons rapidement sur le pourquoi du comment.
Un gain de 10 % sur Atos
J’avais acheté la valeur le lundi 16 octobre, et les évènements ont très vite pris une tournure assez engageante.
Ce jour-là en effet, alors que l’on apprenait le départ du PDG Bertrand Meunier (qui était dans le collimateur de nombreux fonds activistes présents au capital), le titre avait alors ouvert en forte hausse de près de 20 %… avant d’effacer l’intégralité de son pump d’ouverture et de virer au rouge compte tenu du risque d’augmentation de capital qui persistait toujours.
Malgré cela, j’avais voulu « tenter le coup » d’un achat en fin de matinée (du lundi 16 octobre donc).
Et le fait est que tout avait très bien commencé.
Le titre était en effet reparti de l’avant, reprenant, dès la fin d’après-midi, plus de 10 % par rapport à son point bas du matin même.
Ce sur quoi mes abonnés ont très vite pu capitaliser, avec un gain de +10 % en à peine cinq heures de Bourse (cela ne se refuse pas !).
En toute franchise, je pensais alors avoir fait le plus dur.
Mais comme souvent sur les marchés, il ne faut présager de rien…
Une rumeur de nationalisation qui sème la confusion
Alors que les indices restaient fébriles, le « risque politique » de nationalisation totale est venu s’ajouter au dossier. Ce qui a conduit à un impressionnant trou d’air le lundi 23 octobre, le titre laissant une impressionnante « mèche basse d’essoufflement » de près de 20 % sur les 4 € (cf. flèche verte sur mon premier graphique).
Excès baissier qui avait alors sorti le solde de notre position sur stop (sans gain ni perte sur l’ensemble de notre trade). Somme toute un peu rageant…
D’autant que l’on apprenait que, fin octobre, Onepoint a pris 9,9 % du capital du groupe ; ce sur quoi Atos a rebondi en indiquant qu’il allait ouvrir des discussions avec le spécialiste de la transformation numérique.
Pour rappel, il y a un peu plus d’un an (en septembre 2022), Atos avait rejeté une offre de rachat de plus de 4 Mds€ pour Evidian (la branche de cyber sécurité/Big data d’Atos) en provenance de ce même Onepoint.
Etant donné la tournure des évènements dans l’intervalle (d’autres « alternatives capitalistiques » comme Airbus ayant jeté l’éponge), et alors que la capitalisation boursière d’Atos a continué de fondre comme neige au soleil, cela relance les spéculations.
Ce que « joue » d’ailleurs le marché ce jeudi avec un titre évoluant à nouveau dans le vert, en hausse de 10 % dans les premiers échanges, vers les 7 € (cf. rectangles jaunes ci-dessous).
Sur ATOS que des questions ,mais que faire !!!!!!
Bonjour Richard,
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