Le tourisme se porte bien. L’été 2023 restera même un excellent millésime pour l’écosystème dans son ensemble. En cette rentrée l’occasion est parfaite pour faire le point sur les acteurs du secteur, et notamment regarder de plus près l’un de ses dossiers les moins chers : Compagnie des Alpes…
Avez-vous pris l’avion cet été ? Vous êtes-vous rendu compte à quel point ils étaient plein à craquer ? Sans parler des hôtels, dont certains ont même refusé du monde !
A n’en pas douter, l’été 2023 restera un excellent millésime pour le secteur. En Europe, par exemple, l’activité aérienne a retrouvé à 94 % ses niveaux de 2019 – d’avant Covid donc.
Le tourisme se porte bien.
Ce qui m’a amené, vous vous en doutez, à regarder d’un peu plus près les acteurs du secteur. Et Compagnie des Alpes a attiré mon attention.
C’est sans doute l’un des dossiers les moins chers et les plus intéressants du secteur.
De belles perspectives
En effet, il est notamment intéressant de voir Compagnie des Alpes monter en puissance sur l’une de ses branches d’activité « secondaires ».
Car, oui, pour beaucoup, Compagnie des Alpes est avant tout un exploitant de domaines skiables. Onze en France dont La Plagne, les Arcs ou encore Peisey-Vallandry. Des stations connues, reconnues où la clientèle du monde entier se presse dès les premiers flocons de neige tombés…
Mais, et on l’oublie un peu trop souvent, Compagnie des Alpes c’est également des parcs d’attraction… comme le Parc Astérix, Walibi ou encore le Futuroscope. Une activité qui prend de l’ampleur dans les comptes du groupe.
Figurez-vous que je m’en suis rendu compte en me penchant sur le dernier communiqué de presse.
Ainsi sur les neuf premiers de mois de l’exercice 2022-2023, le chiffre d’affaires de Compagnie des Alpes a progressé de 11,6 %, à 893,7 M€. Et la division parcs et loisirs, en hausse de 18,7 %, représente près de la moitié de ce chiffre.
D’après les discussions que j’ai pu avoir avec des amis gérants, tout laisse supposer que le milliard d’euro de chiffre d’affaires sera largement dépassé sur l’exercice et que la rentabilité opérationnelle sera supérieure à 12 %.
Un dossier sous-valorisé
Le tout avec une situation financière relativement solide.
Certes, le gearing est de plus de 70 %, mais la dette nette rapportée à l’Ebitda est autour de 2.
Traduction : il n’y a donc pas de réel problème financier.
Et le dossier n’est vraiment pas cher, avec un PER de 8 et une VE/ROC également de l’ordre de 8. Par ailleurs, avec une baisse d’environ 10 % depuis le début de l’année, l’action mérite vraiment un meilleur sort boursier.
J’estime qu’une revalorisation de l’ordre de 20% n’aurait rien de réellement scandaleux.
Regardez donc Compagnie des Alpes, détenue à hauteur de 40 % par la Caisse des Dépôts et Consignations, de près. De très près même…