Le CAC40 reste très indécis en cette fin de semaine : les investisseurs haussiers et baissiers se contrent systématiquement, ce qui fait stagner l’indice parisien. Gilles Leclerc vous livre les supports qui vous donneront le « top départ » pour réagir.
Le dernier point sur le CAC mettait l’accent sur la zone de résistance des 6 600 pts. L’une des conclusions de cette analyse était la suivante :
« La zone de résistance des 6 600 pts est une étape importante. Elle risque vraiment de servir de prétexte à au moins une pause après la ‘fusée’ haussière enregistrée par le CAC. »
On reprend le fil rouge à partir de là.
Une volatilité quasi nulle
Entre-temps, le CAC est effectivement passé en mode pause. Il n’a fait que « yoyoter » et tergiverser autour des 6 600 pts. Ce matin, il ouvre vers 6 610 pts – il n’y a aucun signal à l’horizon.
Effet collatéral : la volatilité est devenue extrêmement faible. Les indicateurs n’indiquent plus rien – puisqu’il n’y a rien à indiquer quand les prix ne bougent pas.
Pour pouvoir arriver à s’y retrouver dans ce genre de « pause » sans relief, je vous propose donc de nous en remettre uniquement à ce que nous dit l’analyse graphique.
La tendance en ligne (le canal orange) restant active, les positions haussières pourront être conservées – mais avec la plus grande prudence tant la situation est incertaine.
Le support clé à suivre
Attention : le support du canal est à surveiller. Il passe actuellement par 6 540 pts (pouce vert sur le graphique). Une cassure de ce support en clôture journalière donnerait un premier signal d’alerte.
Pour mettre une fois de plus en perspective l’importance de la bataille des 6 600 pts, vous trouverez ci-dessous une mise à jour du graphe long terme du CAC.
Parfois, savoir quand ne rien faire est l’une des décisions parmi les plus sages en matière de trading.
Pour l’instant, les haussiers et les baissiers se contrent. On va sagement attendre de voir de quel côté la balance va pencher, et de savoir qui prend le dessus, pour pouvoir ensuite aviser.
Bon week-end,
Gilles
Merci pour l’analyse de Gilles Leclerc dont la pertinence incite à la prudence