Si l’on s’intéresse au CAC40 et au DAX40, les deux composantes majeures de nos indices européens… on note que ce qui arrive à l’un arrivera sans doute à l’autre.
Pour un investisseur qui aurait laissé ses écrans éteints pendant une semaine et qui les rallumerait ce matin – il n’y aurait pas grand-chose à dire en ce qui concerne le CAC40, si l’on compare les niveaux d’aujourd’hui avec ceux de la semaine dernière… (Mis à part quelques secousses sismiques assez violentes qui se sont fait ressentir, avec un CAC qui est parti un peu dans tous les sens.)
En résumé, depuis une dizaine de jours, nous avons assisté à une vague de presque 5 % à la hausse, suivie d’un balayage à la baisse, de la même magnitude. Le tout pour en revenir au point de départ, c’est-à-dire sur la zone des 6 100 points.
Moralité : dans l’intervalle, tous les stops posés aussi bien par les acheteurs que les vendeurs ont « sauté ».
Les dégâts occasionnés par cette porte de saloon assez mémorable ont dû être importants. Ceux qui se sont fait « sortir » vont sans doute temporiser avant d’y revenir. Par temporiser, j’entends attendre au moins qu’une tendance – même de court terme – puisse être identifiée.
Ce qui est certain en revanche, c’est que la volatilité instantanée sur le CAC reste forte.
Nous avons récemment connu des enveloppes de volatilité équivalentes, entre mi- juin et mi-juillet (voir grosse pastille bleue).
J’ai pris cet exemple pour illustrer le fait que, dans ce genre de configuration, mieux vaut éviter de prendre position, et attendre justement que l’on sorte de cette zone pour se placer – dans le sens de la tendance que le marché voudra bien suivre (avec une sortie par le haut des enveloppes de volatilité – voir le canal haussier en bleu pointillé.)
Pour arriver à s’y retrouver plus facilement, je vous propose exceptionnellement de regarder ce qui se passe du côté du DAX40, dont la lecture est beaucoup plus claire et dont les signaux sont nettement plus lisibles. En général, si l’on s’intéresse au CAC40 et au DAX40, les deux composantes majeures de nos indices européens… on note que ce qui arrive à l’un arrivera sans doute à l’autre.
A relire, mon analyse récente du sujet, publiée dans nos colonnes.
Concrètement, le contact avec deux résistances ayant été repérées (l’oblique baissière rouge et l’horizontale de la même couleur + pastille jaune), la conclusion de l’article était la suivante : « Sous les résistances, le biais reste baissier. Pour le moment, elles transitent vers 13 500 points. En cas de secousse, le prochain support (le rectangle horizontal « S ») se situe dans la zone des 12 500 points » (NDLR : le rectangle horizontal vert).
Nous y sommes presque. La tendance (MACD) reste baissière. Tant que cela sera le cas pour le DAX, il en sera de même pour le CAC.
Et là, pour une fois sans vouloir être exagérément pessimiste, soyons clairs : si cette zone de support vient à casser, il est à redouter que le CAC suive le même chemin… avec un gros trou d’air à la clé !
Beaucoup plus clair que sur le CAC40 non ?
En tout cas, ce sera mon point de repère pour les jours à venir.
Bon week-end,
Gilles,