Une petite pause dans la hausse des marchés se dessine, après +18% repris en moins de trois semaines (du jamais-vu en temps de guerre et avec des taux longs qui prennent +40 à +80 Pts en un mois de part et d’autre de l’Atlantique).
Parmi les minuscules autres raisons de modérer les achats d’actions, notons ce mercredi que :
- les « avancées » liées aux pourparlers russo-ukrainiens ne sont pas aussi décisives que ce qui avait été annoncé mardi : les bombardements russes se sont intensifiés autour de nombreuses villes d’Ukraine, cette nuit (notamment Tchenigiv) après une accalmie « tactique » la veille ;
- l’inflation vient d’être mesurée à 9,8% en Espagne au mois de mars, c’est un record depuis 1985 ;
- les économistes qui conseillent le gouvernement allemand divisent par deux leurs prévisions de croissance pour 2022 ;
- en Suisse, le baromètre conjoncturel KOF note un net ralentissement de la reprise en mars.