Christine Lagarde confirme l’arrêt du PEPP à fin mars et le programme d’achats d’actifs « APP » s’arrêtera bien au troisième trimestre, le rythme des injection d’ici fin juin est connu (40 Mds€ en avril, 30 Mds€ en mai, 20MdsE en juin) mais le rythme des injections au T3 reste à déterminer, en fonction de la conjoncture (les marchés souhaitaient son maintien, voir son élargissement).
Les taux restent inchangés, l’hypothèse d’une hausse fin 2022 est repoussée à 2023 (elle semblait déjà très improbable aux yeux de 90% d’opérateurs, un resserrement de 0,25 points n’ayant aucun impact sur une inflation à 6 ou 7%).
Les marchés n’apprécient pas cette communication qui reste trop vague sur des mesures de soutien à l’économie si le « choc énergétique » provoque une récession.
Le CAC40 (-3,6%) efface la moitié de ses gains records de la veille.
Les marchés obligataires sont en revanche beaucoup plus résilients : nos OAT restent quasi-stables à 0,645%.