Gilles Leclerc profite de ce début de semaine pour actualiser son analyse du S&P500 et du Dow Jones Industrial Average. Etonnamment, leurs supports résistent encore, ce qui n’est pas le cas des indices européens. Mais avec un baril de Brent qui fuse vers 130 €, tiendront-ils encore longtemps ?
Vendredi, le CAC40 terminait la journée en baisse de 4,97%, le S&P500 à -0,79%, le DJIA (Dow Jones Industrial Average) à -0,53%.
La sous-performance – ou plutôt la très grande faiblesse du CAC40 – est encore plus flagrante si l’on compare les scores sur la semaine : -10,23% pour le CAC40, -1,27% pour le S&P500 et -1,47% pour le DJIA.
Un mouvement sans doute exacerbé par une fuite des capitaux. Il est tout à fait probable que des fonds soient « sortis » des indices européens pour aller se reporter sur les indices américains.
Il y a un peu plus d’un mois, c’est-à-dire bien avant le début du conflit Russie/Ukraine, je me risquais à un pronostic sur ces deux indices qui à l’époque étaient venaient de connaître un gros trou d’air.
Ma conclusion était alors :
- « Le S&P500 devrait trouver un support dans la zone des 4 300 points »
- Quant au DJIA « le premier support était sur la zone 33 000 points. » »
Eh bien cher lecteurs, vous serez peut-être tout comme moi assez étonné de constater que même si ces supports ont été malmenés, (avec de fausses cassures très rapides de l’ordre d’une journée), ils ont pour le moment tenu.
Mais pour combien de temps encore ?
Si l’on compare au niveau de fin janvier, effectivement, on pourrait penser qu’il ne s’est rien passé. Ou pratiquement rien de notable en tout cas.
Par contre, le fait majeur sur lequel j’aimerais attirer votre attention aujourd’hui est que l’on est clairement passé en tendance baissière sur les deux indices.
Il est maintenant possible de cadrer ces tendances. Elles sont identifiées par les canaux orange sur les deux graphes suivants.
La réaction des prix sur les obliques des supports et résistances est très claire : leur réaction est plus qu’explicite.
A partir de là, une conclusion simple, mais importante :
Tant que les prix évoluent dans ces tendances, il pourra y avoir des rebonds intermédiaires, mais les vagues baissières resteront prédominantes.
Une autre façon de s’y repérer est dérivée de ce bon vieux théorème édicté par Charles DOW que tout le monde doit (ou devrait) connaître : « dans une tendance baissière, les « plus hauts » sont de moins en moins hauts et les « plus bas » sont toujours plus bas. »
Simple, évident et surtout très utile pour s’y retrouver facilement quand la situation se complique et notamment quand les marchés décrochent.
En tout cas, il est fort probable que l’on n’ait pas fait les derniers plus bas… tant que ces conditions restent valables.