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Sommes-nous entrés dans un marché baissier ? Oui… et non

By 1 mars 2022janvier 29th, 2023No Comments

Comme le note Alexander Green, les baisses observées pour le Russell 2000 et le S&P500 indiquent un marché baissier. Mais cela représente aussi de belles opportunités d’investissement. Notre expert analyse la situation. 

 

Alors que le marché a connu de folles fluctuations et une forte baisse cette année, plusieurs lecteurs nous ont posé la même question.

« Sommes-nous dans un marché baissier ? »

Ma double réponse peut sembler contradictoire au premier abord : « Oui… et non ».

Tout dépend de notre angle de vue.

Un marché baissier est défini par une baisse de 20% ou plus par rapport au sommet. A contrario, un marché haussier par une hausse de 20% ou plus par rapport au sommet.

Le Russell 2000 a baissé de plus de 20%. Cela signifie que nous sommes officiellement dans un marché baissier pour les small caps.

Le Dow, le Nasdaq et le S&P500 ont simplement évolué vers une correction, définie comme une baisse de 10% par rapport au sommet.

Cependant, ils pourraient se rapprocher – ou très franchement plonger – en zone de marché baissier dans les semaines à venir.

Examinons l’histoire des marchés baissiers pour avoir une idée de ce qui nous attend.

Un bref historique des marchés baissiers

Depuis 1929, le S&P500 en a connu 14 (le vrai chiffre est de 15 si l’on inclut la chute de 19,8% qui s’est achevée la veille de Noël 2018).

Le marché baissier le plus court jamais enregistré a été le dernier, au premier trimestre 2020. Il n’a duré que 11 jours avant de trouver un creux.

Le plus long s’est déroulé de mars 1937 à avril 1942.

Et le plus important a été l’effondrement de 86% entre septembre 1929 et juin 1932.

Le marché baissier moyen a donc duré près de 10 mois et a entraîné une perte de 39% par rapport au sommet.

(Le marché baissier de 2020 s’est terminé en un clin d’œil, mais les actions ont chuté de presque autant).

Comme personne ne peut prédire de manière précise l’arrivée d’un marché baissier, les investisseurs doivent s’y préparer à l’avance.

Cela ne signifie pas rester assis sur des liquidités, en obtenant des rendements négatifs.

Ou de rentrer/ressortir du marché en permanence. Si vous faites cela, vous risquez d’être de subir les corrections et de manquer les reprises.

Vous devez vous préparer aux marchés baissiers de la manière que je recommande à mes lecteurs depuis plus de 20 ans :

  1. N’achetez que des actions de haute qualité.
  2. Diversifiez largement vos placements dans plusieurs secteurs.
  3. Ayez une stratégie de vente fixe pour protéger votre capital et vos bénéfices.
  4. Répartissez votre risque en dehors du marché boursier avec des métaux précieux, des obligations de première qualité, des obligations à haut rendement et des titres indexés sur l’inflation.

Cela ne vous permettra pas de sortir totalement indemne d’un marché baissier.

Même les meilleurs investisseurs au monde voient leurs portefeuilles se dégrader temporairement, mais de manière significative.

Cependant, les adeptes du market timing parlent souvent des marchés baissiers comme s’il s’agissait de catastrophes absolues.

Ils peuvent l’être, bien sûr, pour ceux qui possèdent des actions de faible qualité ou même de haute qualité avec un effet de levier.

Dans un portefeuille uniquement constitué d’actions à marge, une baisse de 50% représente une perte totale.

Et il est impossible de s’en remettre, si ce n’est en recommençant à zéro.

Les permabears et les market timers qui ont connu des périodes sombres donnent souvent l’impression que quiconque détient des actions lors d’un creux de marché est un dupe ou un fou.

Ce n’est pas le cas.

Tous les plus grands investisseurs de l’histoire – des hommes comme Warren Buffett, Peter Lynch et John Templeton – ne se sont pas contentés de conserver des actions sous-évaluées pendant les marchés baissiers.

Ils ont cherché avidement à en acquérir davantage.

Alors que l’investisseur moyen compare la valeur actuelle de son portefeuille à sa valeur la plus élevée – et s’en veut de ne pas avoir vendu au sommet comme par magie – l’investisseur intelligent en profite pour saisir l’occasion.

Que penser de la stratégie de trailing stop que j’applique au portefeuille de Trading d’Oxford ? Aurons-nous vendu toutes nos positions lorsque le marché sera au plus bas ?

Et bien, non.

Effectivement, dans notre portefeuille de Trading de The Oxford Communiqué, par exemple, nous vendons toute action qui chute de 25% par rapport à son sommet de clôture. Sans exception.

Pourtant, au cours de la correction de cette année – et du marché baissier des petites capitalisations –, nous n’avons vendu qu’une seule action.

(Nous avons vendu Perficient pour un gain de 26% en un peu plus de quatre mois).

Bien sûr, une volatilité accrue peut signifier que davantage de stops sont déclenchés.

Lors de la crise financière de 2008, par exemple, nous avons vendu chacune de nos 45 recommandations de Portefeuille de Trading, avec un gain moyen de 29%.

(Et c’était une année où le S&P500 avait plongé de 38%).

Cependant, nous ne courons aucun risque d’être totalement démunis lorsque le marché rebondit après un creux.

Non seulement nous avons rapidement reconstitué notre portefeuille en 2009, puis par la suite – et nous avons énormément profité du marché haussier de 11 ans qui a suivi…

Nous avons également trois autres portefeuilles aux stratégies différentes – notre portefeuille Gone Fishin’, notre portefeuille Vedette et notre portefeuille Pépites de demain – qui ne requièrent pas de trailing stops.

Cela signifie que nous aurons toujours de l’argent à investir dans des actions lorsque le marché se redresse de manière significative.

En bref, les membres de ma communauté d’investisseurs profitent d’un marché haussier et d’un marché baissier simultanés en possédant des sociétés de haute qualité, en diversifiant largement, en répartissant correctement les actifs et en utilisant judicieusement les trailing stops.

Nous sommes ainsi bien préparés pour l’avenir. Peu importe ce qu’il nous réserve.

Alexander Green

 

PS : La chute si rapide du marché peut inquiéter les investisseurs. Mais vous savez ce qui suit généralement un marché baissier ?

Un marché à tendance haussière !

Et vous pouvez préparer votre portefeuille dès maintenant avec les actions « à posséder dès maintenant », destinées à suivre une croissance massive dans les années à venir…

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Alexander Green

Alexander Green a été conseiller en investissement, analyste et gestionnaire de portefeuilles à Wall Street durant plus de 16 ans. Grâce à ces expériences, il a pu acquérir des connaissances approfondies dans le domaine de la finance, et développer une stratégie d’investissement robuste et performante qui lui a permis de prendre sa retraite à l'âge de 43 ans. Depuis lors, il vit « la deuxième moitié de sa vie ». Auteur de plusieurs Best Sellers du New York Times, Alexander Green est depuis une vingtaine d’années le rédacteur en chef de The Oxford Communiqué, une publication dans laquelle il fournit à ses lecteurs des stratégies et des recommandations efficaces afin de maximiser leurs revenus et atteindre la liberté financière. Considérée par le Hulbert Digest comme l'une des meilleures lettres financières au monde, The Oxford Communiqué arrive bientôt en France – et nous sommes aujourd’hui ravis de compter Alexander Green parmi les nouveaux auteurs des Publications Agora.

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