La chute des cryptos suite à la publication d’un communiqué des autorités russes visant à interdire leur usage dans ce pays se trouve renforcée par une soudaine vague d’aversion au risque qui n’épargne ni les actions, ni les émissions obligataires « high yield ».
Et la correction amorcée vendredi sous des supports majeurs bien identifiés sur le Bitcoin (41 500 $) ou l’Ethereum (2 750 $) se transforme en crypto-krach avec des écarts largement supérieurs à -25% à -30% respectivement en l’espace de 10 jours, le BTC chutant de 44 400 vers 32 000 $ (le « gap » des 32 880 du 27 juillet 2021 est comblé), l’Ether de 3 400 vers 2 200 $ (dont -9% en 24 heures, avec un possible soutien moyen terme vers 1 775 $).
Et que dire d’un Solana chutant de 157 € le 13 janvier (ou 143 $ le 20 janvier) vers 81 $ ce lundi 24, soit -43% en 3 séances.
Le mythe d’une protection contre l’inflation, contre les tensions géopolitiques vole en éclats, sauf pour ceux qui font observer que le Bitcoin rapport encore 3 fois la mise depuis début septembre 2020.
En revanche, le Bitcoin ne gagne strictement plus rien depuis les 22 et 25 janvier 2021, à 32 500 $, l’Ethereum conservant un bel avantage de +60% par rapport à 1 375 $ le 24 janvier 2021: c’est donc la crypto vedette la plus à risque dans le contexte actuel.