Loretta Mester, patronne de la FED de Cleveland, reconnaît que l’inflation est plus vigoureuse et plus durable que prévu : elle appuiera donc une stratégie de resserrement monétaire et s’attend à ce que la FED « normalise » (réduise) la taille de son bilan (son portefeuille d’actifs) plus rapidement que par le passé.
Elle pourrait donc ne pas se contenter de laisser expirer les dettes arrivant à échéance et revendre une partie des instruments sur le marché.
Question : qui va en vouloir alors que les Etats-Unis vont continuer de creuser un déficit équivalent à 18% du PIB en 2021, entièrement financé par la planche à billet, c’est à dire précisément les rachats de la FED ?