La nouvelle du décès d’un patient contaminé par le variant Omicron au Royaume-Uni (pas d’indication sur l’âge de la victime, ni ses comorbidités, l’affirmation « mort du Covid-19 » ne peut pas être certifiée) a suffi à refroidir en fin de matinée des marchés qui avaient pris un bon départ.
Mais la City est aux premières loges concernant la progression du nouveau variant puisque c’est le pays qui recense le plus de cas et Boris Johnson vient d’opérer un virage stratégique à 180°. Fini le « vivre avec » (le virus) et l’absence de jauge et de masque dans les grands événements publics (stades, salles de concert, meetings…), les mesures de « freinage » sont rétablies.
Goldman Sachs vient de demander à ses salariés londoniens et plus généralement résidant au Royaume Uni de travailler à 100% en distanciel, comme au plus fort de la vague Delta.
Mais voilà que ressurgit cette lancinante interrogation : si le même travail peut être durablement (6 mois par an ou plus) effectué de « chez soi », le « chez soi » n’a pas besoin d’être situé à Londres (dans les beaux quartiers) avec des loyers à 1 000 £ la semaine, ni même en Angleterre.
Il peut être effectué depuis Bombay, Bangalore, Kuala Lumpur, etc. et par du personnel qui ne rechigne pas à aménager ses horaires pour permettre à l’entreprise d’être opérationnelle 24H/24.