Les « minutes » de la FED publiées mercredi soir indiquent que l’inflation s’installe dans la durée, mais que ses membres restent partagés sur le risque que la hausse des prix se traduise à son tour par des hausses de salaire (enclenchement de la fameuse spirale prix/salaires).
La majorité des entreprises ayant participé à une enquête de la FED s’attendent à des hausses de salaire plus significatives en 2022 qu’en 2021.
Par ailleurs, la FED a fait part de son intention d’accélérer dès janvier la réduction de ses achats d’actifs.
Les experts de Goldman Sachs anticipent une diminution de 30 Mds$ par mois, soit le double du rythme actuel.
La FED pourrait ainsi achever son processus de « tapering » d’ici la mi-mars, s’appuyant sur la conviction qu’un rythme plus rapide ne choquera pas les marchés financiers.
Goldman Sachs s’attend par ailleurs à ce que la Fed laisse un « peu de temps au temps » (environ un trimestre, pour laisse à l’inflation une chance d’amorcer sa décrue) et ne commence à relever ses taux directeurs qu’à partir de juin prochain.