La sphère des Mid et Small caps en a encore sous le pied question « opportunités ». Décryptage avec Mathieu Lebrun.
La période actuelle – celle qui s’est ouverte en début de mois et qui va semble-t-il durer jusqu’à la fin d’année – est statistiquement porteuse pour les actifs à risque. Et les indices boursiers en premier lieu.
Pour autant avec un CAC40 au-delà des 7 000 points qui alignait hier encore une huitième séance de progression d’affilée, j’ai du mal à me dire qu’il y a un gros upside résiduel à court terme sur les géants Growth de la cote parisienne. Je ne vois pas ce que des Hermès et autre Dassault Système peuvent faire de plus…
A l’inverse sur le segment Value et par extension indirecte, celui des petites et moyennes valeurs, je pense qu’il y a encore des choses à faire.
En ce sens, regardez par exemple le Russell 2000 : il a donné un signal engageant la semaine dernière de sortie de range (cf. cercle jaune ci-dessous).
Par conséquent, je pense qu’il recèle encore des opportunités dans la sphère Value dans l’Hexagone dans son ensemble.
Des opportunités sur le pétrole !
Autre secteur, autre exemple : dans le secteur pétrolier, je demande Rubis (FR0013269123-RUI) dont nous avons le cas ci-dessous.
Comme toujours en Bourse, si le titre est tombé si bas, ce n’est pas sans raison. Surtout s’il s’agit d’une valeur du secteur Oil & Gas avec la hausse du pétrole et du gaz que nous connaissons. En effet, ce type de sous-performance interpelle.
L’aval pétrolier est ici en cause, ainsi que les marges de raffinage. Pour autant sur ce deuxième constat, il n’empêche qu’il y a toujours des phénomènes de rattrapage en Bourse.
En d’autres termes, toute la cote ne monte pas en même temps et de manière simultanée.
Pour illustrer mon propos, prenez le cas d’Esso (FR0000120669-ES), un autre raffineur du secteur.
Là aussi, le groupe était pénalisé par son positionnement et les moindres marges du raffinage ces derniers mois. Pour autant avec un baril au-delà des 80 $ des deux côtés de l’Atlantique, la fin 2021 et surtout le début 2022 s’annoncent sous de meilleurs auspices. Ce que le marché commence enfin à repricer depuis un mois maintenant en sortie du canal grisé ci-dessous.
Comme Esso qui publiera ses trimestriels en fin de semaine prochaine, Rubis est attendu au tournant sur son chiffre d’affaires trimestriel. Notez qu’il sera communiqué ce mardi soir.
Si je n’ai évidemment pas de boule de cristal pour en connaître la teneur, le fait est que le risk/reward d’un potentiel double creux sur Rubis me semble des plus attractifs.
Une autre recovery à « jouer » ?