C’est un peu la douche froide pour l’Allemagne : l’institut de conjoncture IFO abaisse de 25% son objectif de croissance de +3,3% vers 2,5% en 2021, alors que l’OCDE vient de rehausser celle de la France de +5,8% à +6,3%. Toutefois, IFO revoit la croissance 2022 d’environ +20%, de +4,3% vers 5,1%.
Deux observations : les prévisions pour 2021 s’appuient sur neuf mois d’antériorité et ont peu de chances d’être démenties, les prévisions 2022 sont pour leur part soumises à quantité d’aléas, à commencer par le surgissement de nouveaux variants succédant au Delta, des mesures plus restrictives contre les émissions de CO² (l’Allemagne en émet beaucoup depuis qu’elle a renoncé au nucléaire), ou un ralentissement de l’activité en Chine (principal partenaire industriel du pays).
Par ailleurs, ce serait une grande première historique de voir l’activité économique française accélérer à plus de 6% quand son principal partenaire industriel – l’Allemagne – va connaître une croissance nettement inférieure à 3%