Le crypto-krach de mardi (entre 16h et 17h) a fait des dégâts à tous les niveaux : le Bitcoin a plongé de 50 750 vers 43 350 en moins d’une heure (l’Ethereum perdant 15% dans l’intervalle, plus de 20% sur la journée).
Sa chute s’est amorcée à partir de 8h du matin heure de Paris, c’était pile le moment où le Bitcoin devenait la monnaie officielle du Salvador (ceux qui ont attendu ce basculement et acheté du Bitcoin à minuit et une minute ont déjà perdu 14% de leur pouvoir d’achat en 24h, avec un BTC cotant 44 800 $ ce matin à 10h).
Le déluge d’ordres de vente à tout prix ou assortis d’un « stop » (phénomène de « dominos ») a engorgé les plateformes de trading et « planté » les systèmes d’exécution, notamment Coinbase qui se voit déjà intenter une procédure par la SEC.
Impossible de faire jouer les « stops de protection » : des centaines de milliers de positions ont été liquidées sans que les détenteurs de cryptos aient pu maîtriser le cours d’exécution.
Selon certains chiffres, près de 300 000 comptes de trading ont été « liquidés » mardi en moins de deux heures, nombreux sont ceux qui vont laisser une ardoise à leur banquier ou à un intermédiaire spécialisé.
Le bain de sang aura été violent, et il reste partiellement inexpliqué : le sell-off aurait été déclenché par un ordre de vente de 44 M$ sur le Bitcoin (moins de 1 000 BTC) dont l’origine est par nature inconnue et le motif encore plus mystérieux… mais cela semble confirmer une forme de relation entre le « bull trend » sur les « cryptos » et la détente des taux.
Et inversement !