Comme lors de la saison des trimestrielles, Eric Lewin fait un point sur les titres qui ont retenu son attention. Il nous présente alors deux valeurs : l’une à suivre de très près et l’autre à éviter !
Comme chacun sait, la saison des publications des résultats semestriels est l’occasion pour les différentes valeurs d’exploser. Mais aussi de chuter.
Et cela donne le ton pour le reste de l’année ! A moins qu’un événement impromptu ne vienne tout bouleverser. Ainsi, si tout se poursuit comme je l’espère, voici mon top et mon flop pour la fin 2021 :
Au sommet : une force tranquille nommée Generix
On parle très peu de cet éditeur de logiciels et de services applicatifs. Pourtant, les performances boursières de Generix (FR0010501692-GENX) sont époustouflantes. On note en l’espace de 10 ans une progression de plus de 700%, soit une hausse de plus de 30% depuis le début de l’année !
Il faut dire que le groupe fait mieux que résister au contexte morose que l’on connait aujourd’hui. L’exercice 2020-2021 a permis à la société d’atteindre un chiffre d’affaires quasiment flat à 80,3 M€, accompagné d’une marge d’Ebitda de 12,3%. Certes, il est en baisse de 4,4 points par rapport à l’exercice précédent, mais c’est en grande partie à cause des investissements en recherche et développement.
Mais rassurez-vous, les prévisions restent optimistes ! On parle même d’une croissance à deux chiffres de l’activité et stabilité de la rentabilité. Le potentiel de hausse ne semble pas épuisé même si la VE/CA est de l’ordre de 2, ce qui peut paraître cher.
Attention à la descente aux enfers de Neovacs !
La biotechnologique Neovacs (FR0004032746-ALNEV) vient de perdre la moitié de sa valeur en l’espace d’un mois ! Elle ne vaut plus que 0,004 € et une capitalisation de 15 M€.
Il faut dire que la société multiplie les financements dilutifs.
Ainsi, en l’espace d’un mois, elle a réalisé une levée de fonds de 6 M€ via six tranches d’Oceane. Ce genre d’opérations permet de faire rentrer du cash dans l’entreprise, mais reste ultra dilutif pour les actionnaires qui n’ont alors que leurs yeux pour pleurer.
Il faut vraiment rester à l’écart de ce genre de sociétés qui n’en a que faire de ses actionnaires individuels. Ce n’est pas la première fois dans mes chroniques que je dénonce ce genre d’agissement. Mais avec cette société, on a sans doute atteint le summum en ultra-dilution.
Ce texte est issu du mensuel Penny Stocks Winners de juillet 2021.