Christine Lagarde confirme l’accélération des achats d’actifs dans le cadre du PEPP (la montée en puissance se poursuit depuis mars, le bilan de la BCE atteint désormais la barre symbolique des 8 000 Mds€ d’actifs, soit environ 9 500 Mds$).
Des achats d’autant plus indispensables que le variant Delta crée un facteur d’incertitude…mais le rythme actuel de la reprise invite la BCE à l’optimisme, si les « soutiens fiscaux » sont maintenus à un niveau élevé (elle précise que les liquidités demeurent abondantes).
Le retour au niveau de croissance de fin 2019 devrait être atteint au 1er trimestre 2022.
S’agissant de l’inflation, bien que temporaire, elle pourrait s’avérer plus durable qu’estimé initialement mais la modération des salaires devrait permettre de contenir la hausse des prix, de telle sorte que l’objectif des 2% ne soit pas compromis.
Tout ce qui précède, et les projections qui en découlent, n’ont pas fait l’objet d’un constat unanime sur les « orientations prospectives » de la part des membres de la BCE, comme l’indique Christine Lagarde.
Que de bonnes nouvelles donc et qui donnent raison à ceux qui ont redressé la course du CAC40 de 6 255 vers 6 525 ce jeudi… et les marchés obligataires se montrent également satisfaits avec un rendement en recul de -2,5 points sur nos OAT vers -0,07%.