Le mois de mai n’aura pas seulement permis aux indices boursiers d’inscrire de nouveaux records en pagaille (le CAC40 « GR » franchit le cap des 18 300 points ce vendredi et aligne son dixième record absolu depuis le 1er mai, le S&P500 renoue avec les 4 230), c’est également le mois qui a vu le plus colossal montant d’émissions obligataires de qualité « Junk » aux Etats-Unis, ainsi que le plus phénoménal montant d’obligations convertibles en action de l’histoire à Wall Street (et qui n’offrent de ce fait quasiment aucun rendement, voir un rendement négatif en l’échange du privilège de pouvoir exercer l’option de conversion à des niveaux de valorisation stratosphériques).