Stanley Druckenmiller, un des gérants stars de Wall Street depuis plus de 30 ans (il s’était taillé une solide réputation de money maker lors de la bulle des « dot-com ») était interviewé cet après-midi sur CNBC et l’essentiel de ses commentaires ont porté sur la stratégie de la FED.
L’exercice c’est transformé en tapis de bombe contre sa politique monétaire : il considère que l’argent facile a déclenché une raging mania à Wall Street.
Il martèle que les « circonstances ont changé » en un an et que la FED aurait dû en tenir compte et changer radicalement son fusil d’épaule depuis des mois.
Sa politique est complètement à côté de la plaque vu la conjoncture actuelle qui n’a plus rien à voir avec le « trou noir » de mars/avril 2020.
Les marchés obligataires ont commencé à chuter et ce n’est pas terminé.
Les flots de liquidités qui se déversent pour soutenir la reprise menacent le statut de monnaie de réserve mondiale du Dollar : il pourrait perdre ce statut avant 15 ans, si la Chine développait une alternative crédible.