La surprise est de taille : alors que les anticipations tablaient sur la création de 930 000 et 1 million d’emplois (en tout cas, pas moins que le mois précédent avec 916 000 en estimation initiale), le « NFP » (rapport officiel sur l’emploi) fait état de seulement 266 000 nouveaux jobs au mois d’avril (dont +218 000 dans le secteur privé).
Pire : les créations de mars sont sérieusement révisées à la baisse de 916 vers 770 000 (-146 000) tandis que les chiffres de février sont légèrement revus à la hausse, de 468 à 536 000 (+68 000).
Le taux de chômage ressort à 61,1% alors que certains l’espéraient inférieur à 6%, le taux de population active s’établit à 61,7%.
Ces chiffres font plonger e rendement des T-Bonds de -8Pts de base vers 1,59% et le Nasdaq-100 explose de +1,5% à la hausse, les « technos » étant les plus vulnérables à une hausse de taux.
Les craintes de surchauffe s’éloignent soudain, ainsi que les anticipations d’une dérive de la spirale prix/salaires.