Wall Street : 2 fois plus cher que le CAC, consolide 2 fois moins fort… une fois encore
La séance des « 3 sorcières » aura-t-elle constitué la dernière enchère qui met un terme à la partie ?
Le Dow Jones, le S&P 500, le Nasdaq-100 (tiré par les titans de la « tech ») ont battu un ultime record vendredi avant de consolider lundi et mardi… deux fois moins brutalement que le CAC ou l’Euro Stoxx50 (une fois encore).
La fuite avant des investisseurs à abouti à des valorisations extrêmement tendues dès la mi-mars, mais une sorte de mur de la peur semble avoir été surmonté et le « trend following » a tout emporté sur son passage : les prévisions de bénéfice les plus mirobolantes étant déjà intégrées dans les cours, chacun surveille son voisin (s’il prend tous les risques, pas question de se laisser distancer) ou la dernière étude qui prédit un cours 20% supérieur à la précédente.
Et la grosse question à 45 000 Mds$ (la valorisation de Wall Street), c’est : les « bonnes surprises » seront elles ou non supérieures à 75% des publications (afin de pouvoir continuer de rêver).
Pour 4 banques américaines sur 5, c’est « bonne surprise », pour le luxe, c’est « bonne surprise », pour IBM, même verdict et une envolée de 4,5% ce mardi après la publication de la plus forte croissance de son chiffre d’affaires trimestriel depuis le 1er trimestre 2019 grâce à la progression de l’activité « cloud« .
Mais le « cloud« , c’est justement l’épicentre des valorisations les plus délirantes.