Ce double record du S&P500 qui ne ressemble à rien de connu
Alors que le S&P500 évolue de nouveau en territoire record, au-delà des 4 080 points, un autre record vient de tomber : 94,4% des actions le composant se situent au-dessus de leur moyenne mobile à 200 jours (4 ans) et le total grimpe à plus de 96% au-delà de la MM50 (10 semaines).
Le ratio de valorisation Case-Shiller du « SPX » s’envole vers 36,7 (fois les bénéfices anticipés sur la base d’une moyenne de 10 ans), celui du Nasdaq-100 est nettement supérieur à 50.
Le seul moment de l’histoire où furent observées des conditions plus extrêmes, c’était en mars 2000… mais cela n’a rien de comparable car à l’époque, les trois quart des valeurs du S&P500 affichaient des PER médians proches de 20 et une minorité des PER de 50 et plus.
Aujourd’hui, le PER médian est 2 fois supérieur à une moyenne sur 150 ans !
Cette expansion sans précédent des multiples sur 12 mois explique l’accroissement de 13 000 Mds$ (l’équivalent de 4 fois le PIB de la France) de la fortune des seuls milliardaires de la planète (0,00001% de la population) dans l’intervalle, soit +44% : l’enrichissement le plus rapide et le plus massif de l’histoire du capitalisme.
D’où cet ultime record : jamais aussi peu de personnes n’ont accumulé autant de richesse supplémentaire en 1 an sans avoir à accomplir le moindre effort ni prendre le moindre risque tandis qu’on assiste parallèlement à la plus grande destruction d’emplois dans le monde depuis 80 ans.