C’est le scénario Goldilocks : la Fed révise de 50% à la hausse sa prévision de croissance en 2021 (de 4,2% vers 6,5%) et cette perspective éclipse la poursuite de la hausse de rendement des T-Bonds qui testent les 1,75% après la parution de l’indice d’activité de la Fed de Philadelphie : il explose littéralement, de 23,1 vers 51,8 en mars, son plus haut en près de 50 ans, préfigurant une croissance fulgurante de l’activité manufacturière dans la région Nord-Est des Etats-Unis
Les économistes sont abasourdis : ils attendaient le « Philly Fed » à peu près stable.
La hausse des taux qui s’ensuit est tempérée par une petite déception concernant les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage : elles ont rebondi de 45 000 la semaine dernière pour s’établir à 770 000… alors qu’une nouvelle baisse vers 700 000 était attendue.
Mais comme la Fed anticipe un chômage à 4,2% en 2021, 3,9% en 2022 et le plein emploi à 3,5% en 2023… le tout sans hausse de taux avant 2 ans, le Dow Jones en profite pour inscrire un nouveau record absolu à 33 140 points (et on espère voir le S&P500 se hisser vers 4 000 avant vendredi midi).
