Les revenus des ménages explosent aux Etats-Unis en janvier, la consommation des ménages français s’effondre
L’impact des chèques fédéraux de 1 400 $ envoyé des centaines de millions d’américain est à la hauteur des attentes des économistes puisque le revenu des ménages a explosé de +10% en janvier aux Etats-Unis, surpassant l’estimation de +9,5%.
Surprise en revanche au niveau des dépenses avec une progression de +2,4% au lieu de +2,5% anticipé.
Une bonne partie de la manne déversée dans le cadre du plan de relance de 900 Mds$ de décembre participe au désendettement, mais une masse non moins significative de liquidités est investie dans les marchés comme en témoigne les flux records investis dans les actions depuis janvier (230 Mds$, dont une partie provient des ménages américains dont les achats ont doublé par rapport à janvier/février 2020 qui étaient déjà très « bullish »).
L’inflation demeure « sage » – en relatif – avec un indice « core PCE » (hors dépenses alimentaires et énergie/carburants) à +0,3%… mais sur 12 mois, on se retrouve sur une trajectoire de +3% d’inflation, et les prix du pétrole flambent, ce qui ne se lit pas encore dans les derniers chiffres.
Quel contraste avec la France où les dépenses des ménages ont plongé de -4,6% en janvier (confinement oblige) tandis que le taux d’inflation annuel s’établit à +0,7%.
Enfin, le PIB américain avait été révisé la veille à +4,1% au 4ème trimestre, il a reculé de -1,4% en France (et le T1 2021 s’annonce morose tandis qu’il pourrait dépasser +5% aux US).