Jusqu’où ira le syndrome du « brûlons ce que nous avons adoré » ?
Twitter a éjecté le président – encore en exercice – de sa plateforme de microblogging, avec fermeture définitivement son compte, Trump a été banni de Facebook.
Dans un autre registre, celui « des rats quittent le navire », la plateforme de vente en ligne Shopify a fermé des pages officielles vendant des articles à l’effigie de Donald Trump, et notamment ceux portant l’acronyme « MAGA » (Make America Great Again).
Le service de paiement sur internet Stripe suspend les transactions effectuées par son site de campagne (la pompe à finances de son comité électoral).
Mais ce qui précède ne représente guère plus que des coups de griffe et le coup de grâce pourrait bien être porté par Deutsche Bank qui – selon le New York Times – souhaite ne plus vouloir coopérer avec la Trump Organization de Donald Trump, une galaxie d’entités familiales qu’il détenait ou contrôlait avant son investiture (et qui porte un encours de 340 M$ de dettes).
Le Deutsche Bank est le banquier providentiel qui a permis à Donald Trump de rebondir après 2 faillites, et c’est la « DB » qui a aussi mis sur pied les astucieux montages fiscaux grâce auxquels des déficits des années 2000 se sont transformés en machines à effacer les impôts durant une décennie.
Et on n’ose songer aux ravages que causeraient des « fuites » concernant des stratégies d’évitement fiscal contestables utilisées par Trump : il pourrait « tomber » comme Al Capone pour fraude fiscale.
Jamais un président américain ne s’était vu « couper le micro », puis les vivres à une semaine d’intervalle !
On imagine pas un Mark Zuckerberg chinois censurer XI-Jinping et rester vivant… en revanche, la disgrâce financière reste une des armes favorites de Pékin pour éliminer une personnalité publique de haut rang devenue gênante – comme Jack Ma – : que vont devenir les affaires de Trump en Chine ?