Mark Zuckerberg suspend le compte Facebook de Donald Trump, c’est à dire du Président des États-Unis en exercice, jusqu’à la transition du 20 janvier, arguant « qu’il y a trop de risque à le laisser publier sur son profil ».
Pour ceux qui auraient encore un doute sur qui détient le pouvoir d’informer de « ce qui convient » et d’occulter ou d’interdire « ce qui déplait », nous voici édifiés.
Et Jack Dorsey (le patron de Twitter qui censure tous les message du Président des États-Unis depuis mercredi 22h pour « violation des règles de la plateforme ») semble sur la même ligne.
Si les patrons des réseaux sociaux prennent l’initiative de censurer toute contribution contraire à leurs convictions (comme par exemple les mises en garde sur les vaccinations de masse), ce sont donc eux qui décident du vrai et du bon, de ce qui relève du « Fake »(même si c’est véridique) et d’une « bonne vérité officielle » (complètement fallacieuse) : c’est exactement le rôle joué par le KGB de la grande époque stalinienne et post stalinienne avec la Pravda et la radio/télévision, ce qui servait de repoussoir – et donc de meilleur arme idéologique anti-totalitaire – aux défenseurs de la Liberté d’expression.
Quel retournement de l’histoire, et quel symbole le jour même de la validation de l’élection de Joe Biden qui instaurerait le retour de la Démocratie.
Il ne s’agit nullement de soutenir Donald Trump qui a tellement menti sans vergogne et « bobardé » durant son mandat… mais d’alerter sur le fait que les réseaux sociaux comptent pour négligeable notre capacité de discernement et nous imposent désormais ce qui est licite de dire et de penser.
