Plusieurs facteur pèsent sur le baril de pétrole et le « WTI » côté sur le NYMEX rechute de 2%, au contact des 47,5$, validant l’amorce d’un épisode correctif, à contre-tendance de la dynamique de la période novembre/décembre (plafonnement sous 52,3$ depuis le 18/12).
Le ministre russe de l’Énergie – Alexandre Novak – a proposé aux représentants de l’OPEP d’augmenter la production de « brut » de 500 000 barils jour en février, répliquant la hausse déjà actée pour le mois de janvier.
Un surcroit de production alors que l’Allemagne et l’Ecosse reconfinent jusqu’à fin janvier, tandis que Joe Biden pourrait également prendre des mesures très pénalisantes pour la croissance dès le 20 janvier n’est pas forcément très pertinent en terme de « timing ».
Par ailleurs, l’indice PMI manufacturier « Caixin » a reculé le mois dernier de 54,9 vers 53 en décembre un ralentissement que Markit attribue à la montée des coûts suite à quelques tensions sur le marché du travail.