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Apprendre la Bourse

Trader en Bourse : PEA ou compte-titres ?

By 6 avril 2023No Comments

Quand vous souhaitez intervenir sur les marchés financiers, le préalable est de connaître votre profil. Êtes-vous plutôt investisseur moyen/long terme ? Souhaitez-vous investir sur le marché français ? plutôt sur des grosses ou des petites valeurs (chacune ayant son intérêt ? Voulez-vous plutôt profiter des marchés étrangers (Etats-Unis, marchés émergents…) ? Ou bien… êtes-vous plutôt joueurs, spéculateur, adepte de l’adrénaline ?

Bref, vous devez savoir où vous voulez aller et ce que vous souhaitez faire. Et une fois que vous aurez déterminé votre profil, vous aurez alors toutes les cartes en main pour savoir quel type de compte de Bourse ouvrir. Les offres sont nombreuses et, bien souvent, difficiles à comparer.

Quand vous ouvrez un compte chez un intermédiaire financier, vous avez la possibilité d’opter soir pour un compte-titres, soir pour un PEA (ou un PEA-PME).

Le compte-titres procure diversité et flexibilité

Le compte-titres permet d’investir un peu partout dans le monde via des actions, bien sûr,  (américaines, émergentes…), des trackers et autres ETF mais aussi des produits dérivés type Warrants et Turbos, futures ou des opérations en SRD dont je vous ai parlé dernièrement.

Le compte-titres va donc vous permettre de vous diversifier et de mettre en place différentes stratégies d’investissement. Il offre également de la flexibilité en cas de besoin de liquidités sur votre compte espèces. En effet, vous pouvez transférer vos disponibilités directement d’un compte à l’autre, dans les deux sens. L’alimenter bien sûr, mais également retirer des espèces.

Autres avantages du compte-titres : vous pouvez en détenir plusieurs (dans divers établissements financiers) et, surtout, il n’y a aucun plafond.

Toute médaille ayant son revers, c’est la fiscalité qui pêche concernant le compte-titres. En effet, les plus-values mobilières sont ici taxées 30%. Les moins-values sont quant à elles imputables sur les gains réalisés la même année et, éventuellement, pendant les dix années suivantes.

Une fiscalité plus avantageuse pour le PEA

J’en viens maintenant au PEA (Plan d’épargne en actions), qui a un univers plus restreint. Cependant, dans un PEA, vous serez limité aux actions européennes dont le siège social se situe dans l’UE. Il est donc impossible d’y loger des actions américaines ou d’y acheter le moindre produit dérivé.

Son intérêt principal réside dans la fiscalité. Le PEA est en effet exonéré d’impôt sur le revenu en cas de retrait après huit ans. Passé ce délai, les plus-values ne sont pas imposées sur le revenu.

Cette notion de durée de détention est clé : c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à ouvrir un PEA pour « prendre date », quitte à n’y déposer qu’un euro symbolique au début (et à l’alimenter ensuite progressivement selon vos rentrées). Personnellement, quand j’avais 18 ans, c’est mon père qui m’a « forcé » à en ouvrir un et je l’en remercie… (Prenez date, ouvrez non seulement un PEA, mais mettez-y les meilleures actions pour augmenter vos revenus !)

Avant ce délai de huit ans, la fiscalité est progressive. Concrètement, si vous clôturez votre PEA moins de deux ans après son ouverture, les plus-values sont taxées à hauteur de 22,5% (hors prélèvements sociaux). Pour une clôture entre deux et cinq ans, elles sont taxées à hauteur de 19%, et après cinq ans, seuls les prélèvements sociaux sont dus.

Vous avez donc tout intérêt à atteindre ce fameux cap des huit ans, d’autant que tout retrait antérieur entraîne une clôture automatique du plan…

Un bémol de taille toutefois : le plafond est ici limité à 150 000€ par personne physique, soit 300 000€ par foyer fiscal. C’est ici que le PEA-PME entre en jeu.

Le PME-PEA : pour les pépites de la cote !

Lancé le 1er janvier 2014, le PEA-PME permet en effet d’atténuer partiellement cette contrainte de montant. Cumulable avec le PEA, il permet d’investir jusqu’à 75 000€ d’investissement (soit 150 000€ pour le foyer fiscal) en petites et moyennes entreprises, avec la fiscalité avantageuse du PEA.

Sont ici concernées les sociétés dont le siège social est dans l’UE et qui emploient moins de 5 000 salariés ou réalisent moins de 1,5 Md€ de chiffre d’affaires.

L’intérêt est donc de « jongler » entre le PEA et le PEA-PME. De loger dans la première des big caps comme Total ou Air Liquide, et d’intégrer des mid et small caps au PEA-PME. De manière très concrète, vous pouvez assez simplement retrouver quel titre est éligible à quoi chez n’importe quel broker, comme dans les deux encadrés ci-dessous :

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